Des agents de l’Etat algérien se sont rendus ce mercredi 19 février au Bureau du P-dg d’Ooredoo à Ouled Fayet pour l’accompagner vers l’aéroport, en exécution de l’ordre d’expulsion dont il fait l’objet, ont constaté des employés de l’opérateur de téléphonie mobile.
Tôt, le matin, le Président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, avait décidé de l’expulsion immédiate du directeur général de l’opérateur de téléphonie, Ooredoo, Nickolai Beckers, a-t-on appris de sources informées.
Le motif de cette expulsion avec effet immédiat fait suite à la lettre envoyée au Président Tebboune par le syndicat de l’entreprise, Ooredoo, qui dénonçait plusieurs abus d’autorité graves du Directeur Général mais surtout sa décision de vouloir licencier 900 salariés Algériens de l’entreprise dans cette conjoncture économique difficile.
Cette décision de limogeage massive a été stoppée net par le Président Tebboune surtout que les récents bilans financiers d’Ooredoo Algérie étaient stables, voir positifs.
De plus, le syndicat a fait état de plusieurs griefs dont les salaires exorbitants des cadres expatriés de l’Enterprise et leurs avantages colossaux alors que le directeur général ciblait, principalement, les employés algériens qui allaient se retrouver au chômage du jour au lendemain. D’autres faits, telle une réunion du staff de la direction délocalisée, sans raisons, au Maroc, contraste avec la décision de sanctionner les emplois algériens.
Il y a une semaine, Ooredoo avait procédé au licenciement de 700 employés en Indonésie.
Le DRH du groupe Ooredoo devait arriver à Alger, début de la semaine prochaine, pour annoncer les mesures de compression du personnel.
(E Bourse DZ)