Plus de mille juges, excusez du peu, ont annoncé qu’ils ne superviseraient pas les élections présidentielles décidées pour le mois d’avril prochain au cas où Bouteflika y sera candidat.
Cela représente l’un des plus grands coups portés au président malade depuis le déclenchement des protestations contre un cinquième mandat du président sortant, il y a deux semaines.
Dans un communiqué rendu public, les juges ont annoncé la création d’une nouvelle union.
Bouteflika a regagné l’Algérie dimanche après midi après des soins en Suisse.
Les protestataires ont même refusé sa proposition de ne pas aller au terme de son mandat au cas où il est élu. Des dizaines de milliers, voire des millions, d’algériens de différentes catégories sociales manifestent depuis deux semaines contre la décision de Bouteflika de s’engager dans les élections d’avril prochain. Ils rejettent le régime politique qui souffre de léthargie et de la main mise des anciens moujahidines depuis l’indépendance de l’Algérie de la colonisation française en 1962.