“Il y a une convergence de vue et de positions entre l’Algérie et l’Italie sur la nécessité d’aider la Tunisie à sortir de l’impasse, et ce jusqu’à ce qu’elle retrouve la voie démocratique”, a déclaré le président Abdelmajid Tebboune lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue italien Sergio Mattarella, tenue jeudi 26 mai à Rome. Tebboune a qualifié la situation par laquelle passe le pays de « difficile » .
Une déclaration jugée par certains milieux politiques tunisiennes d’inopportune, injustifiée et portant atteinte à la souveraineté de notre pays, émanant d’un président qui a toujours jouit d’une grande sympathie et d’admiration des Tunisiens. Certains parlent même d’ingérence.
On est allé plus loin encore, qualifiant cela de “volteface” de Tebboune, qui semble avoir changé de position envers la Tunisie et plus précisément vis à vis du président Kaïs Saïed, de plus en plus isolé politiquement tant à l’échelle nationale qu’internationale.