Le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme LTDH Bassem Trifi a indiqué, dans une publication Facebook, ce jeudi 18 août, que la mairesse de Tabarka Amel Aloui a été libérée. L’affaire de cette femme connue par son intégrité ainsi que sa lutte contre les lobbies de la corruption dans cette région, a suscité une grande polémique en Tunisie.
A la tête du Conseil municipal de Tabarka depuis mai 2022, cette mère de deux enfants qui a été largement soutenue par l'opinion publique (société civile, partis politiques, hommes politiques, etc) a fait l’objet d’une grande campagne de solidarité et de soutien sans précédent.
Faut-il rappeler que Amel Aloui n’est autre que la jeune étudiante qui a empêché avec Khaoula Rachidi le jeune salafiste de remplacer le drapeau national tunisien par un autre drapeau «djihadiste» à la Faculté de la Manouba.
Rappelons qu'un mandat de dépôt a été émis, le 9 août 2022, contre la mairesse de la commune de Tabarka pour « avoir attribué de licences dépassant le nombre autorisé dans l’espace maritime public».