
L’mmunité parlementaire de l’élu du Front Populaire couvre également les méfaits du neveu. Qu’on ne t’entende plus M. Amroussia
Fidèle à lui-même, Ammar Amroussia n’a pas manqué d’idées pour attaquer de front le Chef du gouvernement et sa nouvelle équipe ce lundi. Avec un ton moqueur, le député frontiste s’en est tout d’abord pris… aux CV des nouveaux ministre. « Où sont les arabophones et les fervents défenseurs de l’identité ? Merci de rédiger les CV en arabe ! », commence-t-il, railleur.
Revenant à des questions plus sérieuses, le député considère que la nouvelle composition du gouvernement d’union nationale obéit à des quotas partisans. « Pourquoi avoir accepté de soutenir le poids de certains ministres soupçonnés de corruption ? Un fonctionnaire ordinaire est obligé de fournir un bulletin numéro 3. Dans le cas du gouvernement, le B3 a été falsifié. Ensuite, on vous demande de jurer sur le Coran, mais vous avez menti en le faisant ! », lance-t-il encore.
Il existe, selon le député, trois sources du pouvoir en Tunisie : Carthage, la Kasbah et Montplaisir « et ses partis ». « Comment avez-vous pu nommer des ministres éloignés dans le passé – référence, sans doute, à Slim Chaker avec sa nouvelle casquette de ministre de la Santé – ? Et puis, Ben Ali est parmi vous ! Il est là, dans votre programme, vos partis et en vous ! », dit-il encore.