L’organisation Amnesty International a appelé les autorités tunisiennes, y compris le ministère public à éviter de détenir immédiatement des manifestants dans la mesure du possible, à libérer toutes les personnes arbitrairement détenues lors des événements de ces derniers jours dans de nombreuses régions du pays.
Elle a invité à libérer provisoirement ceux qui risquent d’être jugés s’il existe des preuves claires pour avoir commis un délit.
Dans un communiqué publié mardi 19 janvier sur sa page officielle facebook, l’organisation appelle les autorités tunisiennes à prendre en compte les risques élevés de la pandémie du coronavirus dans les centres de détention où les conditions sanitaires sont mauvaises, et où il est quasiment impossible de maintenir une distanciation physique.
Amnesty international rappelle à cet égard ce qu’avait rapporté le ministère de l’Intérieur concernant l’arrestation de 632 manifestants, pour la plupart des mineurs âgés entre 14 et 15 ans, sur fond de mouvements nocturnes et d’actes de vandalisme et de vol de propriétés publiques et privées dans de nombreuses régions de Tunisie.
H.A.