Par l’intermédiaire de son rapport annuel (2017/2018), Amnesty International a accusé la Tunisie d’imposer des restrictions arbitraires de certains droits pour justifier sa lutte contre le terrorisme.
Selon cette organisation, le renouvellement de l’état d’urgence dans l’ensemble du pays à cinq reprises dans l’année, pour des périodes allant d’un à trois mois a restreint la liberté de circulation.
Amnesty a également pointé du doigt » les campagnes d’arrestations arbitraires et les perquisitions domiciliaires sans consultation du parquet » outre l’augmentation des procès des « manifestants pacifiques« .
l’organisation a souligné que la torture et d’autres mauvais traitements persistent toujours dans un climat total d’impunité, indiquant que les travaux de la Commission nationale pour la prévention de la torture, (fondée en 2013) est difficile en raison du manque de coopération du ministère de l’Intérieur et l’insuffisance du soutien financier du gouvernement. En ce qui concerne les droits de la communauté LGBT, l’organisation a montré que la Tunisie est parmi les pays qui obligent toujours les homosexuels à se soumettre à un test anal.
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