Nombreuses sont les pommes de discorde qui viennent approfondir le fossé entre Moncef Marzouki, chef de l’Etat et Hamadi Jebali, chef du gouvernement. La dernière mésentente en date est celle relative à l’extradition de Baghdadi Mahmoudi, ex-Premier ministre libyen arrêté depuis septembre 2011
À cette époque où la mer est encore – un peu – fraîche, une belle promenade et un pique-nique à la campagne sont bien tentants. Près de Tunis, sa silhouette se découpe à l’horizon : le Jebel Zaghouan et son Parc national peuvent être une excellente destination, d’autant qu’on peut encore « randonner », car il ne fait pas trop chaud.
À entendre les dirigeants nahdhaouis, ce sont tous des démocrates convaincus, mais donnent-ils à cette expression le sens communément accepté ? Si la démocratie consiste à prendre le pouvoir par le biais d’élections et, une fois installé aux commandes, exercer une dictature parce que la légitimité des urnes vous donne le droit de le faire, est-ce donc cela la démocratie ?
Ce sont des effets d’annonce, 400.000, puis 100.000, 125.000 et dernièrement 47.000 emplois seront créés en 2012, alors qu’aucune action n’a été encore menée. Le gouvernement actuel ne sait plus sur quel pied danser. Bien que la conjoncture soit très difficile pour n’importe quel gouvernement, celui-ci demeure incapable de faire avancer les choses d’un cran.
Le sujet de la peine de mort semble être un sujet délicat politiquement, en témoigne le report du lancement du débat national autour de cette question. Pourtant, de temps à autre, des politiciens s’expriment sur le sujet, allant jusqu’a créer la polémique.
Récemment, le leader d’Ennahdha a déclaré que «l’abolition de la peine de mort représente une atteinte aux fondements et aux piliers de l’Islam», mettant ainsi la question au cœur du débat. Qu’en est-t-il de la position religieuse vis-à-vis de cela et quels sont les risques encourus pour la préservation des Droits de l’Homme ?
Peut-on vraiment débattre de l’abolition de la peine capitale en Tunisie ? Les difficultés posées juridiquement par la conciliation entre les droits de l’homme et le droit arabe posent aujourd’hui problème.
La colonie tunisienne installée à l’étranger représente 10% de la population et si elle est composée de 30% de bi-nationaux, du moins pour celle qui est implantée en France. Elle reste attachée dans l’ensemble par plusieurs liens solides avec la mère-patrie.
Deux hauts fonctionnaires du ministère des Affaires Etrangères du Royaume Uni se sont déplacés à Tunis récemment pour prendre contact avec les autorités tunisiennes et mieux connaître la situation politique et socio-économique du pays plus d’un an après le déclenchement de la Révolution.