Lors d’une interview accordée ce mardi 31 juillet 2018 à la Radio Culturelle, le député à l’Assemblée des Représentants du Peuple et dirigeant du Front Populaire, Ammar Amroussia qui abrillé par son absence lors de la plénière de samedi consacrée au vote de confiance au ministre de l’intérieur, a affirmé que des pressions ont été exercées sur le FP en vue de pousser ses élus à pencher en faveur d’une partie bien déterminée et ce, depuis le déclenchement des conflits entre la Kasbah et Carthage.
Amroussia a ajouté que le Front Populaire a refusé d’être la roue de secours de la Kasbah et encore moins de Carthage tout en indiquant que le peuple tunisien n’a aucun intérêt dans les conflits qui opposent la coalition au pouvoir, les clans de Nidaa Tounes. Il a estimé que les élections présidentielles de 2019 sont à l’origine de ces conflits.
Par ailleurs, il a assuré que le Front Populaire a choisi d’emprunter une voie indépendante et d’opter pour un choix qui prend en considération l’intérêt de la Tunisie. Selon ses dires, le Front Populaire a refusé une proposition qui lui a été faite par l’Union Générale Tunisienne du Travail. Il s’est toutefois abstenu de donner des détails sur cette proposition politique.