Douze militants parmi les anciens de l’UGET fichés par la police, appartenant à la liste 774 ont entamé une grève de la faim, il y a 4 jours.
Mohamed Debbichi, l’un des grévistes a indiqué à Réalités online que la lutte pour l’emploi se poursuit et que cette grève est menée sur la base de l’accord du 18 janvier, conclu avec le gouvernement de Habib Essid et qui n’a pas été appliqué. Il a expliqué que parmi les raisons de la non application de cet accord, la diffusion de certains rapports par le ministère de l’Intérieur qui démentent l’appartenance de ces militants à la liste des fichés par la police.
Debbichi a également souligné que la liste 774 s’inscrit dans le processus de la Justice transitionnelle et que certains de ses camarades ont déposé leurs dossiers à l’Instance Vérité et Dignité, sauf qu’à cause des mêmes rapports du ministère de l’Intérieur, l’IVD n’a pas pris en considération leurs dossiers.
D’autre part, il a rappelé que cette affaire est entre les mains du ministre chargé des Relations avec la société civile, les Instances Constitutionnelles et les Droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia, mais jusqu’à présent les négociations n’ont pas été fructueuses.
Rappelons qu’une autre liste des anciens de l’UGET fichés par la police, la liste 187, a acquis ses droits à l’embauche en 2014, après un sit-in, au cours duquel certains avaient mené une grève sauvage de la faim.
A.T