Dans un communiqué parvenu à nos confrères de la TAP, Sofiene Selliti, porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, a déclaré que le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête pour « homicide involontaire commis ou causé par maladresse, imprudence, négligence, inattention ou inobservation », dans le cadre de l’affaire de l’anesthésiant périmé.
Selon la même source, l’enquête a révélé que la mort de la patiente n’était pas liée à une erreur humaine, précisant qu’il pourrait s’agir de la composition des médicaments qui lui ont été administrés. Autre élément mis en lumière : la commission d’achat des médicaments (CAM) a importé l’anesthésiant en question d’un laboratoire étranger pour le compte de la pharmacie centrale. « Après une correspondance avec ce laboratoire, il s’est avéré que le produit présentait une anomalie dans sa composition. Il a été aussitôt retiré de tous les hôpitaux », a déclaré Sofiene Selliti.
L’enquête se poursuit au sein de la sous-direction des affaires criminelles de la Garde Nationale de Ben Arous, selon ce dernier.
23