L’émission « Andi ma Nkollek » du vendredi 30 septembre 2016 a exposé le cas d’une femme ayant emprunté une somme d’argent à un « préteur » d’argent à des taux d’intérêt importants.
Cette femme est venue parler de sa situation, ne pouvant plus rembourser les intérêt, qui sont devenus plus lourds que la somme empruntée .
D’après ce qu’elle avait raconté, elle a emprunté, en 2014, une somme pour laquelle elle devait payer 15% comme taux d’intérêt, ce qui équivaut à 150 dinars mensuellement. La deuxième fois, elle avait emprunté 500 dinars, pour rembourser 10 dinars par jour, ainsi, le prêteur obtient à la fin du mois 300 dinars comme intérêts. La somme de ces crédits se sont multipliés pour cause de retard de paiement pour atteindre 5000 dinars, et être obligée de payer 100 dinars par jours comme intérêts, ce qui équivaut à 3000 dinars par mois.
L’expert de l’émission a expliqué que l’article 3 de la loi de juillet 1999 condamne l’acte de prêter de l’argent en appliquant des taux d’intérêts supérieurs à 20% par rapport aux taux définis par les banques. Ceux qui enfreignent cette loi sont passibles de 6 mois de prison, et la victime a droit de récupérer les sommes supplémentaires remboursées.
D’après la direction générale des financements, le prêteur, invité à l’émission, mène une activité financière non autorisée, en prêtant de l’argent avec des taux d’intérêt, une activité exercée naturellement par les banques et les institutions financières, et les institutions de micro-financement selon la législation régissant cette activité, notamment :
– La loi numéro 48 datée du 11 juillet 2016 relative aux banques et aux institutions financières.
– Le décret numéro 117 daté du 5 novembre 2011 régissant les institutions des micro-financements.
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