Après des semaines de tension avec l’Algérie, Macron « regrette » des « malentendus »

Dans un contexte de tensions liées à de récentes déclarations du président français, Emmanuel Macron a indiqué certains regrets sur les dernières « polémiques et malentendus » avec l’Algérie.
« Le président de la République française regrette les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés ». Dans un brief de presse, ce mardi, consacré à la conférence sur la Libye organisée vendredi à Paris, l’Élysée a souhaité revenir sur « les polémiques et les malentendus » survenues depuis quelques semaines entre la France et l’Algérie.
Emmanuel Macron avait déclenché la colère d’Alger après des propos rapportés le 2 octobre par le quotidien Le Monde, accusant le système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » en servant à son peuple une « histoire officielle » qui « ne s’appuie pas sur des vérités ». D’après le quotidien, il avait également affirmé que « la construction de l’Algérie comme nation est un phénomène à regarder. Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française? Ça, c’est la question (…) ».
« Le président Emmanuel Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l’Algérie », a souligné l’Élysée ce mardi.
*La colère du président algérien persiste
Désormais, le chef de l’Etat souhaite que la relation bilatérale se développe « au bénéfice des populations algérienne et française, mais également pour répondre aux grands défis régionaux, à commencer par la Libye ».
La présidence a précisé que le président algérien Abdelmadjid Tebboune était invité à la conférence de vendredi pour aider la Libye à redevenir un pays stable, notamment en préparant l’élection présidentielle prévue le 24 décembre.
Abdelmadjid Tebboune a prévenu samedi qu’il ne ferait pas « le premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions avec son homologue français qui, avec ses propos, « a rouvert un vieux conflit de manière totalement inutile. Pourquoi a-t-il dit ça? Je pense que c’était pour des raisons électorales stratégiques », a ajouté Abdelmadjid Tebboune dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.
(BFMTV)

Related posts

La Tunisie prend part à la conférence onusienne sur le maintien de la paix à Berlin

Libye: nuit tendue suite à l’assassinat d’un responsable sécuritaire

Une décision algérienne source de nouvelles tensions diplomatiques avec la France