« On ne touche pas à nos vacances« , » les vacances est un droit » ainsi étaient les slogans des élèves qui ont exprimé leur mécontentement de la décision des enseignants de se rattraper pendant les vacances d’une semaine, après la grève qu’ils ont observé depuis le 17 avril 2018. Pris en otage pendant des semaines par la partie syndicale d’un côté et leurs enseignants de l’autre, les élèves ont à leur tour menacé d’une grève ouverte s’ils seront privés de leurs vacances.
Notons que la fédération générale de l’enseignement secondaire a proposé de reprendre les cours pendant les vacances à condition qu’on ne touche pas aux salaires des enseignants. A cet égard, une vaste campagne sur les réseaux a été lancée pour faire pression sur les deux parties antagonistes. Au lycée de la Cité El Khadra, notamment, les élèves des différentes classes ont boycotté les cours insistant que les vacances sont une ligne rouge. Ils ont également exprimé leur ras-le-bol du blocage des notes surtout que certains élèves dans les lycées publics ont vu leurs dossiers de pré-inscription à des universités françaises, rejetés, étant donné que leurs dossiers pour s’inscrire dans ces institutions doivent contenir le relevé des notes du premier semestre. A Kairouan, la situation n’est pas mieux, les élèves ont boycotté les cours dans les lycées alors que dans les collèges, les cours ont partiellement repris. A Sfax et à Bizerte, les élèves n’ont toujours pas regagné les bancs de leurs écoles.
Pendant ce temps là, Lassâad Yakoubi persévère dans son entêtement.