Après ses propos sur BCE, Guefrech recadre Ben Salem

Firas Guefrech, l’un des conseillers du président de la République, a réagi aux propos du député d’Ennahdha, Mohamed Ben Salem, qui a affirmé ce jeudi 6 décembre 2018 que le Chef de l’État est, selon lui, en train de semer le chaos dans le pays.
Le conseiller répond  que Mohamed Ben Salem parle plutôt d’Ennahdha en précisant que« le président de la République est à égale distance de tous les partis, de toutes les institutions et de tous les appareils secrets ou connus », a-t-il écrit, non sans ironie en référence aux accusations qui pèsent sur Ennahdha sur son présumé appareil secret, ce jeudi sur sa page Facebook.
Autre déclaration du Sieur Ben Salem à laquelle Guefrech a répondu celle ayant trait à la demande
que la présidence aurait adressée au ministère de la justice pour inscrire Borhène Bsaies sur la liste des grâces mais le ministère a trouvé qu’il ne répondait pas aux conditions.
Le conseiller a expliqué que la présidence de la République a formulé une demande adressée au ministère de la Justice. Ce dernier a estimé que Borhène Bsaies ne remplit pas les conditions nécessaires pour en bénéficier.
Et là encore Guefrach ne rate pas l’occasion pour expliquer au dirigeant nahdhaoui que « la grâce est un droit constitutionnel du président de la République. Il ne nécessite pas une position de la commission de grâce au sein du ministère de la Justice dont le rapport est seulement consultatif. La seule condition est que le verdict soit définitif.
Je rappelle à Si Mohamed Ben Salem que son collègue Ajmi Lourimi était le premier à appeler à accorder Borhène Bsaies une grâce exceptionnelle »
, a encore écrit le conseiller ajoutant toujours avec ironie « qu’il aura cela, si Dieu le veut dès que notre soeur Saloua Ben Noomane Bsaies aura préparé les gâteaux… »

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