Écartée le matin de ce lundi 22 février 2021 de la direction générale de Tunisair, Olfa Hamdi est revenue sur les circonstances de son départ – selon sa propre version – dans un statut publié sur sa page Facebook. « J’étais sur le point d’annoncer un plan de sauvetage lors de la conférence de presse de 8h [qui a été annulée]. Le gouvernement, par le biais du ministère des Finances, a refusé le principe de sauver la Gazelle », a-t-elle écrit.
Ce refus, poursuit-elle, a été justifié par le fait que l’État est actionnaire au sein de Nouvelair. « Ainsi, il n’est pas nécessaire de sauver Tunisair [selon le gouvernement]. Cela constitue une atteinte à un symbole de la souveraineté de l’État », a-t-elle encore noté.
Alors qu’elle était sur le chemin du siège de Tunisair pour la conférence – vers 7h du matin -, Olfa Hamdi explique qu’elle a contacté le ministre du Transport pour s’informer sur les informations relatives à son limogeage. Le gouvernement a tenté de « la kidnapper ». « Heureusement que les sécuritaires et les bons éléments au sein de la compagnie m’ont prévenue par téléphone. Je ne suis donc pas tombée dans le piège […] A tous les journalistes que j’ai invités pour la conférence : je vous dois le respect et je suis désolée pour l’humiliation que vous avez subie durant mon absence aujourd’hui. La transparence, monsieur le ministre, est une composante essentielle de la responsabilité […] Le système actuel n’est qu’une tombe pour les jeunes et la femme », a encore écrit Olfa Hamdi.
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