La major saoudienne et première exportatrice de brut au monde, Aramco, a récemment publié des résultats financiers soulignant une chute significative de 23% de ses bénéfices au troisième trimestre. Le déclin s’explique par plusieurs facteurs, dont la baisse des cours du pétrole et les réductions de production. Selon un communiqué officiel, la compagnie a affiché des profits de 32,58 milliards de dollars, en net recul par rapport aux 42,43 milliards de dollars enregistrés à la même période de l’année précédente.
Tarifs stables pour le pétrole léger arabe
En même temps, l’Arabie Saoudite a décidé de maintenir les prix de vente officiels du pétrole brut léger arabe, un produit phare qu’elle commercialise en Asie. L’entreprise pétrolière saoudienne, Saudi Aramco, a confirmé cette mesure après une interruption d’un cycle haussier qui avait duré cinq mois, marquant un tournant dans la stratégie de tarification.
L’évolution des prix est en ligne avec les anticipations du marché, alors que les raffineurs font face à des marges de transformation du pétrole plus faibles et à des incertitudes persistantes concernant l’approvisionnement. Au demeurant, l’Arabie Saoudite a réaffirmé son engagement envers une réduction volontaire de la production, une démarche visant à maintenir sa production à environ 9 millions de barils par jour en décembre.
La Russie maintient le resserrement des vannes pétrolières
Parallèlement, la Russie a également confirmé son intention de maintenir une réduction volontaire de 300 mille barils par jour de ses exportations de pétrole brut et de produits pétroliers jusqu’à la fin de décembre. Cette réduction s’ajoute aux mesures volontaires prises précédemment par le royaume saoudien en avril, lorsque Riyad avait accepté de réduire sa production de 500 mille barils par jour jusqu’à fin décembre 2024.
129