Ariana : l’opération « sus aux constructions anarchiques » se poursuit

Omar Mansour, gouverneur de Tunis fait des émules. L’opération «  sus aux constructions anarchiques » se poursuit et pas seulement dans les quartiers chics de la capitale. Amor Mansour, il est vrai, a commencé par s’attaquer aux étals anarchiques au centre de la capitale, c’était au au tour de des commerces ayant occupé anarchiquement et dans l’illégalité totale les trottoirs au lac 2. Tout le monde en a parlé et l’action, médiatisée à fond, a été saluée.
Un autre gouverneur de la République, ou plutôt une Gouverneure, dans une discrétion quasi-totale est en train de mener cette dure bataille contre le phénomène des constructions anarchiques.
Il s’agit de Salwa Khiari, gouverneure de l’Ariana qui fait son job elle aussi, mais personne n’en parle. Et c’est peut être tant mieux.
Sauf que Madame la gouverneure se bat également contre l’interventionnisme, le clientélisme bas de gamme et des interférences de toutes parts.


Appliquant la loi et protégeant le domaine public, la gouverneure a ordonné une descente aux Jardins d’El Menzah 2. Résultat : tout ce qui déborde de manière illégale ou empiète sur le domaine public a été détruit. Idem pour les constructions sans autorisation.
Depuis le téléphone de la gouverneure n’arrête pas de sonner.
Et là, tout en saluant le courage dont ont fait preuve les deux gouverneurs, un appel à l’adresse des autorités supérieures s’impose. D’abord, il est aujourd’hui, inconcevable de nommer des personne dans des postes de responsabilité pour les abandonner ensuite sans leur apporter une quelconque aide un soutien minima les laissant en pâture aux pressions les plus viles.
L’appel s’adresse d’abord au président de la république dont les gouverneurs sont les représentants dans les régions, au chef du gouvernement , ensuite, puisqu’ils ont la charge d’appliquer et d’exécuter les politiques et les décisions du gouvernement, au ministre de l’intérieur, enfin, puisqu’ils dépendent administrativement de lui et leur sécurité relève de sa compétence. Il faut donner les moyens humains et matériels à ceux qui osent défendre l’intérêt général et qui ne se contentent pas d’occuper des sièges. Il faut aussi les prémunir contre les interventions de quelque nature que ce soit, celles des partis politiques, des députés, des parties qui se croient influentes et hors de contrôle ou de n’importe quel responsable que ce soit. Le principe est simple : nul n’est au-dessus de la loi.

F.B

Related posts

Adel Chouari, DG du RNE dévoile « RNE Corporate » et une série de nouveautés

Coupures de courant aujourd’hui dans plusieurs régions de Sousse, Monastir, Mahdia et Kasserine

Nouvelles règles d’origine : une révolution silencieuse pour le commerce extérieur ?