Les blocages persistent au sein de l’assemblée des représentants du peuple qui ressemble beaucoup plus à une arène où toutes les forces présentes tentent chacun à sa manière d’imposer son point de vue. C’est cela la démocratie, diriez-vous, sauf que ça n’est pas le cas, il s’agit, plutôt, de bras de fer infructueux pour des intérêts étriqués. Bref la nouvelle et dernière année de ce mandat parlementaire ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.
Réunis ce lundi 1er octobre 2018, les présidents des blocs parlementaires ne sont pas parvenus à un consensus autour de la date pour terminer l’élection des membres du Conseil Constitutionnel et cela suite à la demande de la coalition nationale, nouvellement créée, de reporter cette réunion pour permettre à ses membres de présenter leur position définitive à ce propos.
La question de l’élection des membres de l’ISIE s’est elle aussi heurtée à des divergences d’approches entre ceux qui souhaitent élire les trois nouveaux membres dans le cadre du renouvellement automatique puis élire un président et ceux qui voient l’inversent veulent commencer par l’élection d’un président pour, selon eux, préserver la stabilité de l’instance et élire ensuite les nouveaux membres.
Seul point d’accord entre les parties présentes, le report de cette question au 4 octobre.
Entre temps espérons trouver réponse à qui est venu le premier, l’oeuf ou la poule. Il faut s’armer de patience.
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