Le bureau de l’ARP a décidé de reporter toutes les séances plénières au mois de janvier 2019.
Un début de vacances de fin d’année dirions-nous, sauf que le travail continue en commissions législatives. Il a été également décidé de consacrer la dernière semaine du mois de décembre aux régions. L’annonce a été faite par le directeur du centre de presse de l’assemblée, Hassen Fathalli.
Il a précisé dans ce sens que l’Assemblée reprendra l’examen des deux projets de budget et la finalisation de la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent au début de l’année qui s’annonce. Ces textes ont été discutés par les députés au cours de séances précédentes et dont l’adoption a été reportée.
La séance plénière consacrée à l’élection de trois membres de l’ISIE dans le cadre du renouvellement du tiers de ses membres et l’élection du président de cette instance a été également reportée. L’ISIE est dirigée actuellement par un président provisoire pour la gestion des affaires courantes.
Ces reports s’expliqueraient selon Fathalli par le planning assez chargé des commissions qui s’affairent à examiner plusieurs textes de lois et, surtout, l’absence de certains députés pour raison de déplacement à l’étranger, en mission, bien sûr.
Il faut rappeler ici que le projet de loi sur la retraite est tombé faute de quorum, 30 députés d’Ennahdha étaient en vacances en Turquie.
Autres explications à ces reports, le projet de loi portant amendement de la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent est entre les mains de la commission du consensus étant donné qu’il y a 90 demandes d’amendements ce qui nécessite un temps supplémentaire pour leur examen, selon les membres de cette commission.
Par ailleurs les différends qui persistent entre les blocs parlementaires à propos de l’élection des membres de l’ISIE et de son président empêchent d’avancer sur ce sujet.
A ce propos il faut noter qu’Ennahdha voudrait élire le président d’abord et les membres ensuite alors que d’autres blocs , tels que Nidaa Tounes, le bloc démocratique et Machrou Tounes préfèrent élire les nouveaux membres d’abord pour ne pas les priver de pouvoir présenter leur candidature à la présidence de l’instance.