Le ministère de l’Intérieur réagit aux accusations de torture à l’encontre de l’avocat Mehdi Zagrouba, suite à son arrestation mouvementée. Faker Bouzghaya, porte-parole du ministère, a pris la parole sur les ondes de la radio IFM pour clarifier la situation.
Selon Bouzghaya, les mandats de recherche émis par le parquet ne reposent pas uniquement sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais sur une gamme d’éléments probants tels que d’autres enregistrements vidéo, des témoignages et des données de surveillance. Il a également affirmé que des poursuites judiciaires seront engagées contre toute personne diffusant de fausses informations concernant l’affaire, y compris les avocats.
Le représentant du ministère de l’Intérieur a nié catégoriquement toute allégation de torture lors de l’arrestation de Zagrouba, soulignant que les agents de sécurité ont été confrontés à de la résistance et à des insultes, ce qui constitue déjà un crime. Il a assuré que toutes les procédures étaient documentées et enregistrées, et que la justice aurait accès à ces informations.
En ce qui concerne les conditions de détention de Mehdi Zagrouba et les allégations de torture, le porte-parole a déclaré que des enregistrements de caméras de surveillance prouvent le contraire des informations circulant dans les médias. Il a également affirmé qu’un médecin avait été proposé pour intervenir et qu’aucune torture n’avait eu lieu, toutes les procédures étant menées dans le respect de la loi.
Enfin, le bâtonnier des avocats, Hatem Mziou, a confirmé que Zagrouba avait été transféré à l’hôpital en raison de problèmes de santé.