Arrestation des non-jeûneurs : liberté de croyance en danger ?

L’affaire de l’arrestation des quatre citoyens à Bizerte pour avoir cassé le Ramadan suscite encore de nombreuses réactions. Dans un communiqué rendu public, la Ligue tunisienne de protection des Droits de l’Homme (LTDH) condamne la décision du ministère public et parle d’une « injustice » et d’une décision non conforme à la Constitution. La Ligue appelle le ministère public à se tourner vers ceux qui portent atteinte à la vie vie privée des citoyens.
Des éléments qui ont conduit la LTDH à exprimer des inquiétudes sur les violations des libertés, notamment la liberté de croyance et de pensée. Elle rappelle, dans ce contexte, les descentes de police dans des cafés pour sommer les propriétaires à fermer leurs établissements durant la journée.
Ainsi, la LTDH appelle l’Assemblé des Représentants du Peuple (ARP) à accélérer l’adaptation des législations en vigueur aux principes de la Constitution de 2014 et à ceux des conventions internationales. « Les autorités publiques doivent assumer leur responsabilité en protégeant les citoyens et en faisant valoir les textes de loi relatifs aux libertés individuelles. Elles doivent faire respecter l’article 6 de la Constitution, stipulant que l’État est le garant de la liberté de croyance », déclare encore la LTDH dans son communiqué.

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