La campagne « مانيش مسامح » – « Manich Msemah » a été lancée, en 2015, par un groupe de jeunes qui étaient contre la loi de réconciliation nationale. Menée sous le slogan « Pas de réconciliation avant de rendre des comptes » , la campagne s’adressait à ceux qui ont commis des crimes de corruption à l’époque de Ben Ali.
Selon le journal Assabah, certains acteurs de cette campagne ont été arrêtés et accusés d’ « atteinte à un fonctionnaire en cours dans l’exercice de ses fonctions », lors du rassemblement protestataire du 3 septembre 2015. L’un des manifestants a même été condamné à 4 mois de prison ferme pour avoir prononcé des vers d’un poème de Moudhafer Naweb, contre les policiers, dans l’un de ses discours.
La liberté d’expression, un acquis de la révolution, est-elle menacée? La question mérite réflexion.
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