Au fil des jours et des déclarations, Rafik Abdessalem, ancien ministre nahdhaoui des Affaires Étrangères, s’enfonce. Samedi 6 février 2021, il a manqué une nouvelle occasion de garder le silence, d’autant plus que cela concerne la commémoration du 8ème anniversaire de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd.
Pour Abdessalem, ce dernier a été assassiné par des services de renseignements étrangers qui, selon lui, composaient avec des parties terroristes en Tunisie. Ces mêmes parties étrangères, s’enfonce-t-il encore, sont restées silencieuses lorsque la Troïka – dirigée par Ennahdha – a été écartée du pouvoir.
Ce sont des déclarations, pour le moins, indécentes, prononcées à l’occasion d’un assassinat politique qui a chamboulé l’Histoire postrévolutionnaire de la Tunisie. Rafik Abdessalem, en tant que nahdhaoui, est très mal placé pour parler du terrorisme et de la mort de Chokri Belaïd…
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