Au fil des années et visiblement, très peu d’avancées ont été accomplies dans le traitement des affaires des assassinats politiques. Une fois encore, l’examen de celle de Mohamed Brahmi a été reporté par décision de la chambre pénale spécialisée dans les crimes terroristes près le Tribunal de Première Instance de Tunis.
La même chambre pénale a décidé de rejeter toutes les demandes de libération formulées en faveur des personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire. À titre de rappel, Mohamed Brahmi a été assassiné le 25 juillet 2013, soit la même que Chokri Belaïd le 6 février 2013. C’était une année noire pour la Tunisie, marquée par le terrorisme, l’implication de certaines parties gouvernementales de l’époque, l’acheminement des jeunes vers les foyers de tension…
Heureusement que tout ceci est derrière nous. Cependant, justice doit être rendue au nom des âmes des deux martyrs, injustement assassinés. C’est une affaire qui traîne depuis des années dans les tiroirs de la Justice.