Mohamed Zouari, professeur universitaire âgé de 49 ans a été tué par 6 balles dans la journée du jeudi 15 décembre 2016, dans localité El-Aïn, au niveau de la route de Menzel Chaker, relevant du gouvernorat de Sfax. Il a été retrouvé dans l’après midi dans sa voiture, garée à quelques pas de sa maison.
Selon des informations rapportées par le journal Al Chourouk dans son édition d’aujourd’hui, vendredi 16 décembre 2016, Mohamed Zouari, a été tué 4 jours après son retour de Turquie, en Tunisie.
D’après la même source, et suite aux enquêtes préliminaires, la police technique, a révélé qu’une balle d’une arme silencieuse a été retrouvée dans la voiture du défunt. Cette information a été confirmée étant donné que les habitants de la région ont nié avoir entendu le son de coups de feu.
D’après le même journal, les unités sécuritaires sont parvenues à retrouver une voiture de location, portant des traces de sang, garée près de la scène de crime. Cette voiture aurait été utilisée dans l’opération de meurtre.
Une autre voiture a été retrouvée dans la soirée du jeudi ainsi que deux pistolets silencieux, et un grand nombre de balles.
Selon certaines sources sécuritaires, la piste terroriste n’est pas écartée.
Il est à noter que le corps de Mohamed Zouari a été transporté à l’hôpital universitaire de Sfax pour autopsie. Une enquête a été ouverte en vue de déterminer les circonstances et les motivations de cet incident ainsi que les responsabilités. Notons également que les tueurs sont toujours en fuite.
Il est également à noter que d’après les informations qui circulent, Mohamed Zouari avait fui la Tunisie vers la Syrie en 1991, après avoir fait l’objet d’un mandat de recherche pour son activisme au sein d’un mouvement islamiste radical. Il avait bénéficié en 2011, quelques mois après la révolution de l’amnistie générale. Il était donc rentré en Tunisie, après avoir vécu des années entre la Syrie et la Turquie. Selon les mêmes informations, Mohamed Zouari serait lié à un réseau de trafic d’armes actif entre la Tunisie et la Turquie. Un règlement de compte serait donc à l’origine de cet assassinat.
H.B.H