L’affaire du meurtre de l’universitaire et ingénieur Mohamed Zouari, le 15 décembre dernier à Sfax, fait toujours couler beaucoup d’encre d’autant plus que les autorités tunisiennes se sont abstenues de donner leur version officielle des faits. Les rumeurs continuent de circuler sur les médias et sur les réseaux sociaux. Les versions se sont multipliées et l’objectif est unique: Connaitre la réalité et déterminer les responsabilités.
D’après le journal Assarih, dans son édition d’aujourd’hui, lundi 19 décembre 2016, la jeune femme tunisienne, venue en Tunisie en provenance de la Hongrie, a avoué, lors de son interrogatoire, avoir été chargée par un homme d’origine marocaine, portant également la nationalité belge, de filmer un reportage télévisé relatif à la vie quotidienne de l’inventeur de drones et ingénieur Mohamed Zouari, à l’occasion de la journée nationale de l’aéronautique en Tunisie. La photo de l’homme en question a été découverte dans son téléphone mobile.
La jeune femme, âgée de 32 ans, qui travaille au profit d’une boite audiovisuelle étrangère, a avoué avoir interviewé le défunt Mohamed Zouari tout en filmant sa maison, ses activités quotidiennes en tant que président du club de l’aéronautique du Sud.
Une panne inexpliquée
Le même journal a ajouté que les enquêtes se poursuivent en vue de déterminer les raisons de la panne générale enregistrée au niveau des caméras de surveillance installées près de la scène du crime. Les unités sécuritaires et la police technique sont actuellement en train d’enquêter sur cette affaire en vue de dévoiler le mystère qui se cache derrière l’histoire de la maison ayant été louée par des étrangers quelques mois avant l’opération de Sidi Mansour. Le quotidien, qui cite des sources sécuritaires très bien informées, ajoute que le nombre des individus ayant été arrêtés dans le cadre de cette affaire s’élève à 11 personnes dont 8 tunisiens et 3 étrangers.
Il est à rappeler que dans un communiqué officiel, la brigade Al-Qassam, branche armée du mouvement Hamas, a reconnu l’ingénieur Mohamed Zouari comme dirigeant et martyr de la Brigade tout en accusant Israël d’être derrière son meurtre.