Assigné à résidence, Chaouki Tabib s’adresse au tribunal administratif

Chaouki Tabib, ancien président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) annonce avoir introduit un recours devant le tribunal administratif contre la décision de le placer en résidence surveillée, et une demande d’arrêt de l’exécution de la décision par le premier président du tribunal administratif.
Dans un post publié ce jeudi 26 août sur son compte facebook, Tabib dit avoir déposé ce recours en exigeant « la croyance en la suprématie de la loi et de son respect, et le recours à la justice qui demeure, malgré les tentatives de l’attaquer et de la diffamer, le protecteur des droits et libertés, garant de la présomption d’innocence, du retour du droit à ses titulaires et de la fin de l’arbitraire du pouvoir. »
L’ex-président de l’INLUCC dit « avoir été injustement et arbitrairement dépouillé de ses droits en vertu de calculs personnels et politiques morbides ».
« J’ai grand espoir que les honorables juges me rendront justice, loin de tous comptes ou considérations. Merci à mon équipe de défense composée des doyens de l’ordre national des avocats et des deux collègues qui ont rédigé la requête, l’ont signée et déposée au tribunal », poursuit Tabib.
Tabib a annoncé que, par l’intermédiaire d’un de ses confrères avocats en Suisse, il avait déposé une première requête auprès du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, et une seconde devant le Rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats au siège des Nations-Unies à Genève contre Ridha Gharsellaoui qui est en charge de la gestion des affaires du ministère de l’Intérieur, et contre toute personne qui sera impliquée par l’instruction.
H.A.

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