Association Shams : « Des policiers étaient présents avec le médecin pendant le test anal de Marwen »

L’affaire du « test de la honte » continue de faire couler beaucoup d’encre. Surtout avec l’arrestation de Marwen, un jeune étudiant Tunisien de âgé de 22 ans, obligé de subir un test anal pour confirmer son homosexualité.

Contacté par Réalités Online, le vice-président de l’association « Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie », Ahmed Ben Amor, a indiqué que la campagne lancée par son association a réussi à mobiliser les internautes et à mettre en lumière l’affaire de Marwen, et des minorités LGBT en Tunisie.

« Les conditions de l’arrestation de Marwen étaient pénibles. Normalement, le test devrait se faire en tête à tête avec le médecin. Mais, à notre grande surprise, on a su que plusieurs personnes, dont des policiers, étaient présentes. La séance d’audition s’est déroulée sous pression avec un comportement glacial. C’est une catastrophe sur le plan humain, la loi ne mentionne même pas le test anal, c’est illégal ! », a-t-il expliqué.

Ahmed Ben Amor a souligné que la campagne est soutenue par plusieurs personnalités Tunisiennes comme Olfa Youssef, Raja Ben Slama, Lina Ben Mhenni, Azyz Amami, Zeineb Turki, Elyes Gharbi, Sawsen Maalej etc… Il a ajouté que l’association va créer une cellule de crise pour organiser des manifestation et qu’une conférence de presse se tiendra ce samedi, 3 octobre 2015, en présence de certaines personnalités et journalistes à l’espace Agora.

 

 

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