D’après des sources très bien informées citées par le journal Al-chourouk dans son édition d’aujourd’hui lundi 04 décembre 2017, les directions des différentes institutions pénitentiaires et de réhabilitation s’apprêtent actuellement à mettre en place de nouvelles dispositions administratives dont l’objectif est de régir les déplacements et les activités de certaines organisations opérant dans le secteur de la défense des droits de l’Homme. Ces nouvelles mesures administratives concerneront des organisations actives dans des institutions pénitentiaires. L’objectif est de limiter l’état de chaos que connaissent certaines prisons tunisiennes depuis quelque temps.
Le même journal a rappelé que le ministère de la justice avait conclu des conventions de partenariat avec 12 associations et organisations de défense des droits de l’Homme leur permettant d’agir librement dans les institutions pénitentiaires tunisiennes.
Ces mémorandums d’accord avaient été signés en 2012. Certains d’entre eux seront annulées après que des enquêtes ait montré l’implication de plusieurs associations partenaires dans des liens avec des organismes terroristes.
Le même journal a précisé que les autorités concernées appliqueront de nouvelles mesures administratives à l’encontre de ces organisations qui opèrent sous couvert des droits de l’Homme au sein des prisons tunisiennes et qui composent directement avec des dirigeants terroristes détenus. Ces organisations auraient offert des services de façon illégale à ces dirigeants terroristes tout en les incitant à commettre des actes dont l’objectif est de perturber la situation générale au sein des prisons.