Le bureau de l’Agence France-Presse (AFP) situé à Gaza a été la cible d’une attaque dévastatrice perpétrée par l’armée occupante, le 3 novembre, plongeant les journalistes dans l’horreur et l’incertitude. L’incident s’est déroulé alors que la situation à Gaza atteignait son paroxysme, avec des frappes incessantes de l’armée génocidaire de l’Occupant.
Un collaborateur de l’AFP présent sur les lieux a constaté les dommages considérables infligés au bureau de Gaza. Aucune des huit personnes qui composent le personnel ou les collaborateurs permanents de l’AFP, normalement basés à Gaza, n’était présente au moment des frappes. Tous ont eu le privilège d’être évacués vers le sud de la bande de Gaza le 13 octobre.
L’AFP, consternée par cette attaque, condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence contre son bureau de Gaza. Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a vivement réagi à cette tragédie, exprimant sa colère et sa détermination à poursuivre la mission de l’agence malgré cette épreuve. « Nous ne laisserons pas cette attaque nous faire taire. Notre engagement envers le journalisme authentique et la couverture des événements en temps de crise reste inébranlable« , a-t-il déclaré.