Attentat de Bardo, deux ans déjà

Il était environ 12h30, un triste mercredi 18 mars 2015, la Tunisie  subissait l’une des attaques terroristes les plus meurtrières de son histoire : l’attaque du musée du Bardo, où 24 personnes ont péri, dont 21 touristes et un agent des forces de l’ordre. Les deux autres morts sont les terroristes, appartenant à Deach, ayant perpétré l’attaque, semant la peur et le trouble dans une Tunisie qui peine à se relever après avoir fait sa Révolution.

Mémorial en l’honneur des victimes de l’attentat de Bardo, dont le chien Berger Allemand, Akil.

En ce samedi 18 mars 2017, la Tunisie commémore le deuxième triste anniversaire d’un attentat qui l’a affecté aussi bien sur le plan moral qu’économique. L’ignoble objectif des terroristes était atteint : semer la terreur et porter atteinte au secteur touristique, l’un des piliers de l’économie Tunisienne.
Fidèle à elle-même, la Tunisie a pu se relever de cette dure épreuve, malgré qu’elle ait été à nouveau été frappée par le terrorisme, quelques mois plus tard : le 26 juin 2015 à Sousse et le 24 novembre 2015 à Tunis, sans oublier l’attaque de Ben Guerdane du 7 mars 2016 et celle de Kébili le 12 mars 2017. Le terrorisme est un phénomène nouveau pour une Tunisie qui vivait paisiblement des décennies durant.

Une lutte acharnée et des défis à l’horizon
Le traitement de cette épineuse question a différé d’un gouvernement à un autre, depuis celui de Hamadi Jebali jusqu’à l’actuel gouvernement d’union nationale. De nombreuses critiques visent, aujourd’hui, les manquements observés durant la période de la Troïka -suprématie du parti islamiste Ennahdha-, où les gouvernements, que ce soit Jebali ou Lâarayedh, sont accusés d’avoir permis au terrorisme de prendre racine en Tunisie. Une nouvelle étape a été franchie en matière de lutte contre le terrorisme depuis l’arrivée au pouvoir du président de la République Béji Caïd Essebsi en 2014, à travers des accords noués entre la Tunisie et ses partenaires stratégiques, à l’instar des États-Unis et de l’Union Européenne.
Aujourd’hui, la Tunisie a accompli de grandes avancées en matière de sécurité, ce qui lui a permis de reprendre des couleurs sur le plan touristique. La vigilance est de mise actuellement et nos sécuritaires et militaires sont préparés, mieux que jamais, à faire face aux dangers de ce fléau mondial qui nous menace.
La guerre continue.

Traces des balles, le jour du drame.

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