Atterrissage d’un avion turc à Jerba: Les partis politiques y voient anguille sous roche

L’atterrissage du fameux avion turc (un OVNI ?) le jeudi 7 mai dans les ténèbres de la nuit à l’aéroport de Jerba-Zarzis continue de susciter la colère des partis politiques et de la société civile qui y voient anguille sous roche.
Intrigués, plusieurs médias étrangers rapportent que notre pays n’était pas au courant de l’arrivée de l’avion turc, ce qui fait dire aux partis politiques tunisiens que « les autorités tunisiennes ont été mises devant le fait accompli”.
Du coup, pressentant le pire, ils disent rejeter avec la plus grade fermeté “toute activité turque sur le territoire tunisien dans le but de soutenir les milices et les terroristes et d’envoyer des mercenaires dans le territoire libyen voisin », selon les termes employés par les partis dans leur déclaration.
Il s’agit du Courant populaire, du parti des Travailleurs, du Parti socialiste, du mouvement al-Baath, du mouvement la Tunisie en avant et du parti al-Qotb
Ils épinglent à l’unisson « les informations les plus contradictoires qui accompagnent cet atterrissage », et préviennent contre “le flou de la politique adoptée par les autorités tunisiennes sur tout ce qui a trait aux activités de la Turquie dans la région ».
« Ainsi, l’agence de presse turque a indiqué que l’avion ayant atterri à Djerba transportait des aides médicales à la Tunisie, alors que la présidence de la République tunisienne a indiqué, tard dans la soirée de jeudi que l’avion en question transporte des aides médicales à la Libye soeur et que la Tunisie se chargera de la livraison de ces aides », relate avec étonnement la déclaration commune des six partis en question. Lesquels condamnent « les tentatives visant à vouloir pousser la Tunisie à faire partie de certains axes régionaux au détriment de sa sécurité et de sa stabilité et de celles de la Libye et des Libyens ».
« L’ambiguité et le flou qui marquent la relation entre la Tunisie et la Turquie, en particulier concernant le dossier libyen, renforcent les craintes des Tunisiens de voir se multiplier les activités de soutien turc aux milices et groupes terroristes en Libye depuis le territoire tunisien”, martèlent les partis signataires du communiqué.
Enfin, les partis signataires de la déclaration commune expriment leur « refus de toute ingérence étrangère en Libye, réitérant leur confiance en la capacité des Libyens à surmonter la crise et à rétablir la stabilité dans leur pays ».

H.A.

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