Sauver le navire ou sombrer
Ayant sensibilisé en vain les gouvernements successifs depuis 30 mois quant à la dégradation progressive, mais ininterrompue, de la situation économique et sociale du pays, la Centrale patronale a décidé…
Ayant sensibilisé en vain les gouvernements successifs depuis 30 mois quant à la dégradation progressive, mais ininterrompue, de la situation économique et sociale du pays, la Centrale patronale a décidé…
Constitution inachevée, absence de calendrier et de loi électoraux… Depuis quelques mois la Tunisie plonge un peu plus dans un flou politique qui est loin d’être artistique.
Mais où sont partis tous ceux qui ne sont pas venus ce soir-là dans ce lieu idyllique du Palais Ennajma Ezzahra, pour apprécier et déguster «Si je te garde dans mes cheveux» ?
La sélection du 66e festival international du film de Cannes de cette année (15 au 26 mai 2013), où figure enfin un réalisateur tunisien sélectionné (Abdellatif Kechiche avec « La vie d’Adele »), ce qui n’était plus arrivé depuis 2001, ne peut nous empêcher de songer au passé récent de notre cinéma avec une pointe de regret
La décision ferme du ministère de l’Intérieur d’exiger une demande d’autorisation préalable pour tout groupe de personnes désirant organiser une manifestation ou un rassemblement, ne semble pas être prise au sérieux, ni respectée par la mouvance salafiste. Cette dernière accepte mal la réaction des autorités qui est carrément considérée comme une “déclaration de guerre” contre les “vrais islamistes pieux” et un retour aux anciennes pratiques policières et tortionnaires de l’ancien régime.
De tous les médias anglophones, il n’y a eu guère que le quotidien émirati The National pour annoncer la bonne nouvelle :
Il s’avère que la Tunisie, en fin de compte, ne qualifie pas le graffiti à caractère politique de trouble à l’ordre public, ni d’atteinte à l’état d’urgence.
L’indice des prix à la consommation enregistre des taux d’augmentation supérieurs à ceux des années antérieures à la Révolution.
Disposer d’un ministre du Tourisme pourvu d’un aussi vaste sens de l’humour n’est pas donné à tous ; sa dernière déclaration relative à la faiblesse de l’impact des événements de Chaambi et des visites des prédicateurs sur la prochaine saison touristique en Tunisie témoigne d’un talent d’amuseur dont il aurait tort de ne pas tirer profit, une fois sa mission gouvernementale achevée.
Il devrait faire partie du patrimoine national. L’hôtel Majestic est unique, riche en souvenirs. Des personnes emblématiques et des événements ont marqué l’histoire de cet hôtel qui s’insère dans la mémoire du pays.
A l’heure des djihadistes pourchassés au Mali, l’explosion de trois mines industrielles et anti-personnel sur les hauteurs escarpées du mont Châmbi rapproche du pays, déjà fébrile depuis la Révolution, le spectre de la guerre civile. Dès lors, l’actualité remet encore davantage au goût du jour la question de la prévisibilité.