Cela se complique pour l’économie tunisienne au fil des semaines. Le recours des banques commerciales à la BCT (Banque Centrale de Tunisie) pour l’achat de devises s’est intensifié. C’est, en fait, une manière pour ces banques de couvrir leurs engagements extérieurs vis-à-vis des agents économiques.
La hausse des importations en juin 2018 est la principale cause de ce phénomène. Les conséquences de cette conjoncture sont graves, étant donné que le volume global de refinancement des banques auprès de la BCT a presque atteint, le 2 août courant, les 16 milliards de dinars selon Ilboursa, ce qui constitue une inquiétante nouveauté selon les observateurs.
Il faut rappeler, dans ce même contexte, que les réserves en devises ont atteint les 70 jours d’importation seulement, soit loin du seuil des 90 jours. Cela confirme que nos importations nous coûtent de plus en plus cher.