C’est via une publication inscrite sous un titre « Urgent » sur la page officielle de Ayachi Zammel sur Facebook, que la nouvelle a été annoncée. Désormais le candidat à la présidence numéro 1 a décidé « de boycotter toutes les audiences d’interrogatoires programmés à son encontre« .
Et ce, a-t-on écrit « pour mettre fin aux méthodes d’harcèlement et aux jugements politiques à son encontre« , peut-on lire. Le même « avis urgent » ajoute que le candidat « tient à son droit de mener sa campagne électorale en étant libre et parmi ses compatriotes et ses partisans ».
Le même bref avis précise que cette décision a été prise après que Zammel ait été « ciblé de façon préméditée à travers la tenue d’une série d’enquête à son encontre et une escalade volontaire qui se traduit par la provocation d’affaires et de dossiers vides et montés« , ajoute la même source. Et de conclure que ces interrogatoires se transforment en « une série interminable d’harcèlement quotidien » (…) Série qui « vise d’épuiser le candidat physiquement et psychologiquement et de le priver d’effectuer sa campagne en interagissant avec le peuple tunisien et de le priver d’effectuer sa campagne qui porte l’emblême de « On tourne la page ».
Il est à noter que le parquet près le Tribunal de première instance de Kairouan a décidé de placer en garde à vue deux membres de la campagne électorale de Zammel et d’inclure l’un de ses frères dans la liste des personnes recherchées.
A noter qu’hier, mardi 17 septembre, le candidat numéro 1 à la présidentielle a comparu avec l’un de ses frères ainsi que deux autres membres de sa campagne électorale à Hafouz, devant l’une des brigades de sécurité de Kairouan. Et ce, sur fond de deux plaintes déposées en raison de soupçons concernant la falsification de parrainages.