Se trouvant actuellement en détention tant il est accusé dans des affaires relatives à des soupçons de falsification des parrainages, et se trouvant donc dans l’incapacité de se déplacer en personne pour mener sa campagne et séduire des électeurs tunisiens sur le terrain, l’équipe qui se charge de la campagne de Ayachi Zammel semble avoir trouvé l’alternative adéquate : opter pour le Net et miser sur les réseaux sociaux.
En effet, c’est sur sa page Facebook que Zammel a lancé sa campagne. Et ce, via une vidéo où il s’adresse aux Tunisiens notant que l’échéance électorale est une occasion pour améliorer la situation du pays. A ce titre, le candidat numéro 2 sur le bulletin de vote s’est engagé à « bâtir un avenir meilleur pour tous les Tunisiens et à leur assurer une vie digne ». Et de préciser qu’il compte sur la jeunesse tunisienne pour tourner la page en leur donnant une opportunité pour la construction d’un meilleur avenir dans leur propre pays. Il s’agit, poursuit-il, d’une occasion « pour les fonctionnaires, les enseignants, et les ouvriers de vivre dignement avec leurs familles et leurs enfants. Une chance pour nos retraités, nos parents et nos ancêtres, qui ont bâti la Tunisie et sacrifié pour elle, de vivre dans le confort et la reconnaissance qu’ils méritent. Il est temps de rendre justice à nos agriculteurs pour que nous puissions profiter des richesses de notre terre. Nous devons avoir un système de santé avancé, une éducation moderne et une administration numérique. Nous devons tourner la page parce que chaque Tunisien mérite une autre chance dans son propre pays, a-t-il dit dans son discours adressé aux Tunisiens sur une vidéo.
Cela dit, Zammel a par ailleurs appelé les Tunisiens à « tourner la page de la pauvreté et des discriminations », celle de « la crise économique et de l’endettement excessif ». Et ce, note-t-il » en écrivant une nouvelle page pour un peuple fort et uni », sans pour autant étayer le programme à même de mener à réaliser ces objectifs. « Nous devons remettre les compteurs à zéro et tourner la page des querelles, de la haine, de la dérision et des échecs que certains veulent implanter en nous », note-t-il avant d’ajouter « restons toujours des Tunisiens libres, unis et tolérants, quoi qu’il arrive ».