Le président de la chambre des transports collectifs privés, Adnène Ben Salah a déclaré samedi 26 décembre au programme Week-end, sur Radio Med que le secteur se dirige vers une mort lente, près de 1000 emplois ayant été abandonnés en raison de la crise que traverse le secteur.
Il a précisé que la chambre s’occupe des sociétés privées exploitant les bus de transport, et qui sont soumises aux mêmes conditions que pour les transports publics réguliers en commun.
« Ce sont surtout les sociétés de transport privées présentes à Tunis qui ont vu leur situation gravement détériorée, a-t-il noté. La politique du ministère à l’égard de ce secteur a changé d’autant plus qu’il n’a pas accordé de licences d’exploitation de nouvelles lignes depuis des années, ce qui a un impact négatif sur la viabilité du secteur. Celui-ci exploitait autrefois plus de 250 bus, alors qu’aujourd’hui, il ne dépasse pas 80 bus dont l’état est désastreux. Le secteur a malgré tout investi environ 100 millions de dinars ».
H.A.