Du côté des hommes du nouveau projet politique attribué à Youssef Chahed, on a haussé le ton et changé de discours. Plus de place à la discrétion et on s’attaque directement aux « adversaires » qui pour l’heure se trouvent du côté de ce qui reste de Nidaa Tounes.
C’est l’ancien directeur du cabinet du président de la république et « animateur » du projet du chef du gouvernement, Youssef Chahed, qui vient d’orienter ses flèches vers Nidaa Tounes sans ménage.
« Nidaa a échoué à se transformer en parti politique et qu’il est essentiellement une machine électorale devenue sous la conduite d’un secrétaire général en fuite et objet d’un mandat de recherche de la justice militaire » allusion faite à Slim Riahi dont il dit qu’il a été désigné à ce poste sans revenir à la base. Il a dans ce contexte affirmé que Nidaa Tounes qui avait remporté en 2014 les élections, s’est retrouvé, quatre ans plus tard, dans les rangs de l’opposition.
Azzabi a annoncé ce samedi que « le nouveau projet politique oeuvre à éviter les erreurs commises par Nidaa Tounes » et qu’il « essaye de préparer un terrain solide pour la création d’un parti modéré, structuré, populaire, démocratique et destourien afin qu’il soit prêt pour les échéances électorales qui arrivent ».
Slim Azzabi s’exprimait au cours de la réunion consultative qui s’est tenue ce matin à Mahdia et à laquelleont pris part Hichem Ben Ahmed, ministre du transport, Mustapha Ben Ahmed, président du bloc parlementaire de la Coalition nationale et Souad Zaouali, députée membre de cette coalition.
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