Sous la pression des activistes de la société civile, le ministère de l’Education a fini par trouver une mesure exceptionnelle qui sera prise pour les trois élèves arrivées en retard dans la délégation de Bouhajla, dans le gouvernorat de Kairouan, lors de la première journée de l’épreuve du Bac.
En effet, le directeur général des examens au sein du ministère, Omar Ouelbani a rappelé que la loi prive automatiquement le candidat de passer l’examen après 15 minutes de retard, soulignant qu’il y a tout de même des mesures exceptionnelles dans le cas, des retardataires pour des raisons indépendantes de leur volonté ce qui est le cas de ces trois candidates.
Ouelbani a fait savoir qu’un rapport a été rédigé à ce sujet et a été présenté à un comité spécialisé au sein du ministère qui a trouvé une issue légale à cette affaire. Ces trois élèves pourront repasser l’épreuve de philosophie dans la session de contrôle après avoir compté leurs moyennes annuelles dans cette matière. « Une mesure prise uniquement pour permettre à ces candidates de repasser l’examen à la session de contrôle », insiste le responsable précité.
Il est à rappeler que les trois candidates ont été empêchées de passer la première épreuve de la session principale, à cause d’un retard de 20 minutes et ce, car elles n’ont pas trouvé de moyens de transport pour se rendre à l’heure au centre d’examen.