Un grand nombre de syndicalistes relevant du syndicat de base de l’enseignement secondaire Sidi Hssin et Hrairiya, sont entrés de force dans le centre de correction des examens du baccalauréat Tunis 2 en signe de protestation contre la décision d’une inspectrice d’enseignement relative au limogeage d’une enseignante d’Histoire et Géo pour manque de compétences pédagogiques.
D’après des sources proches, l’inspectrice en question a décidé de former une commission en vue de trancher quant à la non-compétence pédagogique et scientifique d’une enseignante et ce suite à une série de visites d’inspection effectuées pendant plusieurs séances de cours assurés par ladite enseignante.
Contacté par Réalités Online, Ahmed Mallouli, secrétaire général du syndicat des inspecteurs de l’enseignement secondaire a affirmé qu’un grand nombre de syndicalistes ont observé vendredi dernier un sit-in au centre de correction des examens du baccalauréat. Il a précisé que suite à ce sit-in illégal, il a été décidé d’interrompre les opérations de correction des examens dans tous les centres de la république. Il a ajouté qu’un état de chaos a été enregistré dans le centre de Tunis 2.
« C’est un comportement indigne des syndicalistes qui sont censés défendre la valeur de l’enseignement en Tunisie. » a-t-il déploré.
Il a précisé qu’une commission formée d’inspecteurs et d’enseignants a été créée en vue de prendre la décision adéquate à l’encontre de l’enseignante qui a fait preuve, à plusieurs reprises, de manque de professionnalisme. Il a ajouté que la commission n’a pas encore tranché dans cette affaire.
« Les syndicalistes se sont révoltés contre nous pour rien, avant même que la décision finale soit prise » a-t-il précisé. Et d’ajouter : » La commission prendra dans tous les cas la bonne décision, en toute transparence, étant donné qu’elle est formée de plusieurs parties (Inspecteurs, enseignants etc.) »
Par ailleurs, Ahemd Mallouli a assuré que les opérations de correction des examens du baccalauréat se font actuellement dans de bonnes conditions. Il a ajouté que la suspension des opérations n’a été faite que pour quelques heures, vendredi dernier.