Invité sur les ondes de Shems FM, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem est revenu sur la première journée de passation des épreuves du baccalauréat et a, avec amertume, annoncé que lors de cette première journée 35 cas de fraude ont été enregistrés.
Ces 35 élèves ont, à l’aide d’outils électroniques, tenté de tricher, a précisé Hatem Ben Salem indiquant que ces derniers ont été suspendus et interdits de poursuivre les épreuves du bac.
Concernant, l’achat d’appareils de brouillage sophistiqués, le ministre a indiqué que ce dossier comportait plusieurs cas de suspicions de corruption, ajoutant que ceux-ci étaient, également, inefficaces.
« Les appareils de brouillage n’ont pas été utilisés et ne seront pas utilisés, je refuse cette transaction qui a coûté à la Tunisie environ 1 milliard et qui comporte plusieurs problèmes techniques » a affirmé Ben Salem, annonçant que le dossier de la transaction a été envoyé à la haute commission des transactions et qu’il est envisageable de recourir à la justice.
Au sujet des accusations de fuites faite par la Fédération de l’enseignement secondaire, le ministre a affirmé qu’on ne peut pas dire qu’il y a eu fuite vu que l’examen a été déjà vu par des milliers d’inspecteurs et 132,250 élèves.
« On ne peut parler de fuite que quand l’examen sort avant le début des épreuves » a déclaré le ministre. Faisant allusion à Lassaad Yacoubi, Hatem Ben Salem a tenu à préciser que ce genre d’accusation ont été émises de la part de la même personne l’année dernière.
En ce qui concerne la publication du fac simili de l’épreuve de philosophie après 5 minutes du commencement de l’épreuve sur les réseaux sociaux, Hatem Ben Salem a indiqué qu’une commission a été chargée d’identifier ces personnes assurant qu’il a été décidé de poursuivre judiciairement tous ceux qui publient les examens du Bac sur les réseaux sociaux avant leur diffusion sur la page officielle du ministère.