La Banque africaine de développement a publié son premier rapport sur les systèmes de services publics en Afrique. Ce classement évalue 49 pays selon cinq critères principaux : accès à l’énergie, sécurité alimentaire, intégration régionale, développement industriel et inclusion sociale. La Tunisie obtient un score de 53,68 sur 100, ce qui la place au huitième rang continental, entre les Seychelles (54,87) et Eswatini (53,20).
L’indice PSDI repose sur cent indicateurs précis combinant données objectives et enquêtes terrain. Le score moyen africain s’établit à 45,39 points, avec Maurice en tête (59,96) devant l’Égypte (58,99) et l’Afrique du Sud (58,89). Le Sénégal (56,62) emboîte le pas à la nation arc-en-ciel, dépassant le Ghana (55,74) et le Maroc (55,22). Les Seychelles (54,87) se positionnent au septième rang africain, suivis de la Tunisie (53,68) et de l’Eswatini (53,20). La Côte d’Ivoire (52,35) clôt ce palmarès.
Il sied de souligner que pour la réalisation de ce classement, la BAD a développé l’indice PSDI qui analyse cinq domaines essentiels : l’accès à l’énergie, la sécurité alimentaire, l’intégration régionale, le développement industriel et l’inclusion sociale. Cent indicateurs précis ont été utilisés, combinant données objectives et enquêtes de terrain. La moyenne continentale s’établit à 45,39 points, révélant que même les meilleurs pays comme Maurice (59,96) n’atteignent pas la barre des 60 points, ce qui montre l’ampleur des défis à relever.
La Tunisie doit son classement principalement à la qualité de son administration publique et de ses services de base. Cependant, comme ses voisins africains, elle présente des disparités sectorielles. Certains domaines comme l’inclusion sociale obtiennent des résultats satisfaisants, alors que d’autres, notamment la souveraineté alimentaire, nécessitent des améliorations. Ce diagnostic offre aux autorités tunisiennes des pistes concrètes pour renforcer les services publics dans les prochaines années. La BAD prévoit de publier régulièrement ces données pour mesurer l’évolution des différents pays africains.