La tension est restée palpable dans la nuit de mercredi à jeudi 11 janvier 2018 malgré une baisse significative des actes de vandalisme en comparaison aux jours précédents. Plusieurs régions ont été en ébullition avec la reprise des affrontements à savoir cité Ettadhamen, Ibn Khaldoun, Djebel Lahmar, Ezzahrrouni, Ezzahra, Hammam Lif, El Agba, Nabeul, Béja, Thala, et Sousse. Au moins 10 voitures de police et une autre d’un citoyen à Nabeul ont été incendiées. Des attaques et des tentatives d’incendie de sièges des unités sécuritaires à Thala, El Agba, Nefza, et Ibn Khaldoun ont été enregistrées. De nombreuses échauffourées entre les délinquants et les forces de l’ordre, qui ont eu recours aux bombes lacrymogènes pour les disperser. Plusieurs citoyens ont été à coopératifs avec les unités sécuritaires notamment à Bab El Khadra et ce en leur montrant les ruelles où les casseurs se cachent. D’autres citoyens ont protégé leurs quartiers et fait avorter les tentatives de pillage des magasins, c’est le cas à la Cité Ibn Khaldoun, à Nabeul et à Ezzahra. « En une seule nuit, les forces de l’ordre sont parvenues à arrêter 328 casseurs en flagrant délit de saccages. »annonce le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khelifa Chibani.
Toujours selon Chibani, les casseurs procèdent tout d’abord par le blocage des routes pour empêcher les unités sécuritaires de se rendre sur les lieux de leurs forfaits, avant de les accueillir par une pluie de projectiles. Néanmoins, d’importants renforts de l’armée nationale ont permis de rétablir le calme dans les régions intérieures. On déplore également la blessure de 21 agents de sécurité et d’importants dégâts matériels.
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