Les prix des contrats à terme sur le Brent ont connu une progression de 0,46%, atteignant 85,53 dollars le baril, tandis que le prix du brut américain, le West Intermediate texas (WTI), a également augmenté de 0,49% pour s’établir à 81,95 dollars les 159 litres. La montée des prix du pétrole a été alimentée par l’annonce de l’Arabie saoudite et de la Russie concernant la prolongation de leurs réductions volontaires de production jusqu’à fin septembre.
Réduction volontaire de production
L’Arabie saoudite, premier exportateur de brut au monde, a confirmé sa décision de prolonger une coupe volontaire de production d’un million de barils par jour jusqu’en septembre. Une source du ministère saoudien de l’Énergie a révélé que la production du Royaume pour septembre 2023 serait d’environ 9 millions de barils par jour.
Resserrement des vannes pétrolières jusqu’en 2024
Dans un geste de solidarité avec Riyad, la Russie a également annoncé une réduction de ses exportations de pétrole de 300 mille barils par jour pour le mois de septembre. Ces réductions de production, qui ont déjà été mises en œuvre en juillet et août, pourraient être prolongées et approfondies selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA). Ajoutées à d’autres échaudages volontaires de production par certains membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), les coupes atteindraient un total de 1,66 million de barils par jour jusqu’à la fin de 2024.
Défis et résilience
Le secteur pétrolier a fait face à des défis en début d’année en raison des inquiétudes économiques, des pressions inflationnistes, des problèmes dans le secteur bancaire et d’une reprise lente de la demande chinoise. Toujours est-il qu’au cours des six dernières semaines, les prix ont montré une nette amélioration, avec une hausse de 15,4% pour le Brent et de 18,2% pour le brut américain.
Prévisions de demande croissante
Pour le second semestre de l’année 2023, l’OPEP et l’Agence internationale de l’énergie prévoient une augmentation de la demande qui pourrait provoquer une compression de l’offre. Dans ce contexte, les ministres de l’OPEP ainsi que les pays alliés du cartel pétrolifère se réunissent aujourd’hui vendredi pour évaluer la situation du marché.
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