Le président du groupe Loukil, Bassem Loukil vient d’exprimer son exaspération face à l’ascension inquiétante de l’économie informelle en Tunisie. C’est à travers son compte Tweeter qu’il poste son désarroi. Celui qui a été nominé pour le « Business Awards 2015 », le prix qui récompense le meilleur chef d’entreprise en Afrique a sévèrement critiqué l’incapacité de l’Etat à mettre fin à ce fléau ravageur qui menace de détruire l’économie tunisienne. « Comment interpréter tant d’impuissance de la part des autorités face au marché parallèle. Auraient-elles abandonné la partie ? », Avant d’ajouter : « Je tiens à signaler que l’industrie tunisienne est la 1ère victime du marché parallèle » il n’a pas tort, puisque près de 50% des entreprises tunisiennes sont menacées par la concurrence du marché informel. L’économie informelle représente près de 40% du PIB de la Tunisie contre 30% en 2010. Selon une récente étude menée par la Banque mondiale, le gouvernement tunisien perd des montants exorbitants des recettes publiques, en raison du commerce informel.
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