Bassem Loukil: « Je suis pour la libéralisation totale du marché de l’automobile »

Il figure, aujourd’hui, parmi les cinq grands groupes en Tunisie. Créé en 1976, le Groupe Loukil n’a cessé de se développer pour s’étendre à plusieurs secteurs stratégiques notamment l’agriculture, l’industrie lourde, les technologies, le commerce international et le consulting. Un savoir-faire acquis dans ces différents secteurs lui a valu une dimension internationale avec une présence notamment, en Europe, Algérie, Maroc, Libye, Côte d’Ivoire, Togo, Burkina Faso. A travers une trentaine de sociétés, le groupe déclare réaliser un chiffre d’affaires annuel de 648MDT (Février 2014) et emploie aujourd’hui plus de 4500 personnes qui œuvrent quotidiennement à consolider le leadership du groupe sur le marché. Pourtant, le parcours n’a pas été de tout repos pour ses fondateurs. Opérant dans un climat des affaires où les règles de la concurrence sont tournées en dérision, le Groupe s’est démené pour s’imposer.
Les affaires du Groupe étaient dans la ligne de mire du clan Ben Ali, qui avait usé de tous les moyens, y compris les pressions de toutes sortes pour obérer son développement. La Révolution a été une sorte d’événement salvateur permettant au Groupe de préserver tout ce qu’il avait construit et bâti depuis 39 ans.
L’année 2015 est l’année de consécration du Groupe.
Aujourd’hui il est leader sur le marché notamment dans le secteur de l’automobile. Bassem Loukil, le fils aîné, c’est lui qui incarne désormais les valeurs et l’avenir du groupe familial, avec une touche de modernité et d’innovation. Une entreprise qui se veut citoyenne ouverte sur son environnement et un partenaire de l’Etat dans la construction d’une économie prospère basée sur la technologie et l’innovation.

Lire l’intégralité de l’Interview dans le magazine Réalités 1543

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