» Mon fils fait juste de la politique comme tout le monde. Il n’a jamais été directeur ou gouverneur. Il n’est qu’un membre au sein d’un parti politique. » C’est une des rares fois où le président de la République, Béji Caid Essebsi brise le silence et s’exprime sur la présence controversée de son fils Hafedh sur la scène politique.
BCE a affirmé que personne de sa famille n’a joui d’un poste au sein de l’Etat, indiquant que celui qui souhaite prendre sa place doit être élu par le peuple démocratiquement. Néanmoins, Essebsi fils a visiblement un autre avis en persistant de se comporter comme étant un responsable de l’Etat.
Ce jeudi encore, HCE a signé une convention avec un représentant du parti communiste chinois dans le domaine du tourisme. Selon cette convention, HCE souhaite ramener des touristes chinois. Les photos sur lesquelles le directeur exécutif de Nidaa Tounes et le responsable chinois se serrent la main ont suscité l’ironie des internautes.
Invité de « la matinale » transmise en direct sur CNews ce jeudi 1er février 2018, avec le journaliste français Jean-Pierre Elkabbach, le président de la République s’est également s’exprimé sur plein d’autres questions à savoir le tourisme, les investissements étrangers, la migration clandestine, les terroristes en provenance des zones de tensions, la Libye, et la laïcité…
Il s’est attardé sur le nouveau plan de développement régional qui commence à privilégier l’investissement dans les régions intérieures. Concernant les relations de la Tunisie avec le FMI, le président a affirmé que la Tunisie respecte ses engagements et que le pays s’est lancé dans la réforme financière.
En parlant de la migration clandestine, Essebsi a clarifié que ce n’est pas la Tunisie qui envoie des migrants et qu’elle est en train de faire de grands efforts pour surveiller ses frontières particulièrement maritimes. Le reste, c’est l’Europe qui doit s’en charger et assumer sa responsabilité en changeant de politique.
En ce qui concerne les terroristes de retour des zones de tension, le président a indiqué que les services sécuritaires tunisiens sont en train de faire le nécessaire.
Pour conclure, Essebsi a évoqué la question sécuritaire dans la région en rappelant le soutien considérable de la Tunisie à la Libye afin que cette dernière puisse réinstaurer son Etat.
Quant au voisin algérien, la Tunisie a de très bons rapports avec Alger surtout en ce qui concerne la coopération anti-terrorisme.
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