BCE : Je ne décide pas de qui s’en va et qui reste

A la fin de la cérémonie officielle de signature de l’accord de Carthage qui fait foi de pacte entre les signataires, le président de la République, Beji Caïd Essebssi s’est adressé au peuple pour le féliciter de cette réalisation accomplie après de longues discussions. Il reste que la cérémonie a été entachée par certaines absences que le président expliquera à sa manière pour situer à sa juste valeur cette accomplissement et la réussite de son initiative. « Il y a un consensus même si certains sont absents » a-t-il tenu à souligner. Le message est clair.
« Ceux qui ont signé l’accord de Carthage aujourd’hui, représentent 80% des voix de l’ARP. Cette initiative n’est dirigée contre personne, elle s’est imposée par le contexte socio-économique que traverse le pays. Nous ne blâmerons personne à part nous-mêmes. Mettons nous d’accord que cette situation ne peut perdurer. Il a été donc impératif de trouver l’alternative politique. Cette alternative ne passe pas forcément par le changement de personnes ». Ainsi parla Béji Caïd Essebsi pour balayer toutes les suspicions.
Et pour répondre à tous ceux qui doutent de la portée de son initiative il se dit optimiste quant à l’avenir.
BCE n’a pas raté l’occasion pour souligner qu’il y a malheureusement certaines sensibilités qui ne veulent pas du bien au pays rappelant au passage qu’on a dit que « J’étais mort. Ceux qui ont propagé ces ragots, sont une bande de malades mentaux, une association de malfaisants auxquels je ne tiens pas rigueur. Je n’ai jamais été interné dans un hôpital psychiatrique, moi ! Ni en Tunisie, ni en France ! », a-t*il affirmé avec un air amusé.
Qu’en est-il de Habib Essid ? Beji Caïd Essebsi affirme ses « sentiments de sympathie » envers le chef du gouvernement qui, a-t-il souligné, « est une personne qui travaille beaucoup ».
Pour répondre à certaines interrogations, le Chef de l’Etat a fait savoir que Habib Essid « a demandé à être auditionné par l’ARP. Il aura, ainsi, l’occasion de présenter le travail fourni pendant son mandat qui sera évalué par l’Assemblé et cela même si on n’a pas de doute sur la qualité du travail fourni ». Et pour démentir toute allégation le visant, Beji Caïd Essebssi a tenu a dire qu’il « ne décide pas de qui s’en va et qui reste ».
L’accord de Carthage, comme se plait à l’appeler son initiateur, finalisé et « paraphé », les discussions autour de la personnalité qui succèderait à Habib Essid risquent d’être longues et éreintantes.
Wait and see.

F.B

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