Il a affirmé dans ce sens que les résultats des élections législatives de 2014 ont imposé l’idée de la coalition de Nidaa Tounes avec le mouvement Ennahdha. Il a ajouté que le nombre de sièges remportés par Nidaa Tounes à ce moment là ne lui permettait pas de former seul, un gouvernement.
Le chef de l’Etat a affirmé qu’avant la prise de sa décision, Nidaa Tounes, avait tenté durant une longue période, selon les délais constitutionnels, de trouver d’autres partis politiques lui ressemblant en terme de perceptions et de visions de l’Etat et de la société. Il a ajouté que les partis à caractère civil n’avaient pas fait preuve de conscience politique quant à la situation critique que traversait le pays et n’avaient pas saisi l’occasion pour barrer la route à ceux qui cherchaient à imposer une certaine forme de « repli sociétal ».
Selon lui la situation critique du pays avait imposé à Nidaa Tounes d’opter pour une coalition politique avec Ennahdha dans l’objectif de trouver les solutions adéquates aux différents problèmes ou du moins de tenter de ne pas aggraver la situation et la rendre plus compliquée. Il a dans ce contexte affirmé que le parti Ennahdha était prêt, aux cotés de certains autres partis politiques, pour cette alternative. Beji Caïd Essebsi a ajouté que le mouvement Ennahdha avait accepté d’entrer dans la coalition sans imposer de conditions. Selon lui, Nidaa Tounes avait l’espoir de ramener ce parti Islamique au club des partis civils. « Nous nous sommes dit : au moins, nous contribuerons à ramener Ennahdha au club des partis civils. Mais, il paraît que nous avons fait une fausse évaluation. » a-t-il lancé.